ANNEVALVERDE

Auteure-Compositrice-Interprète

+PAROLES

PERLE

Pleure encore
Beau trésor
Tout ton soûl
Et encore
Pleure encore
Laisse couler
La détresse
Cette beauté
Pleure encore
Ma jolie

Perle d’eau
Perle douce
Sur ta peau
Jolie pluie
Le silence
D’une larme
Est un cri
Infini

Pleure encore
Et encore
Ces années
À te taire
Et encore
Et encore

Tes regrets
Tes chimères
Aujourd’hui tu le sais
Est un jour salutaire

Perle rare
Perle fine
Sur ta joue
Ma chérie
Le salé
D’une larme
A le goût
De la vie

Pleure encore
Et encore
Tu souris
Ma jolie
Dans tes yeux une lueur
Comme un hymne à la vie
La voilà l’étincelle
Elle n’est jamais partie

Perle d’or
Perle d’eau
Perle d’âme
Et sans mot
Le non dit
D’une larme
Est un réel
Cadeau

Perle d’eau
Perle douce
Sur ta peau
Jolie pluie
Le silence
D’une larme
Est un cri
Infini

La voilà l’étincelle
Elle n’est jamais partie

Perle d’or
Perle d’eau
Perle d’âme
Et sans mot
Le non dit
D’une larme
Cadeau

SANS NUAGE

Je suis vos regards
Je bois vos paroles
Je vis quelque part
Entre vous et personne

Serait-ce un hasard
Une pluie d’automne
Un désir bonsoir
Qui soudain s’envole

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Un ciel sans ses nuages
A rempli la maison
J’admire ce paysage
D’amour et d’abandon

La lumière se fait belle
De jour comme de nuit
Saisir l’insaisissable
En plein coeur de l’oubli

Dans votre regard…

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Un ciel sans ses nuages
A rempli la maison
J’admire ce paysage
D’amour et d’abandon

La lumière se fait belle
De jour comme de nuit
Saisir l’insaisissable
En plein coeur de l’oubli

Dans votre regard…

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Mon dieu tout cet espace
Ce goût de l’infini
Du calme et de la place
Au coeur du ressenti

Je suis vos regards
Je bois vos paroles
Je vis quelque part
Entre vous et personne
Dans votre regard…

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Serait-ce un hasard
Une pluie d’automne

CARMEN

Elle s’appelle Carmen
Seule elle se démène
Avec ses silences
Ses mystères
Ses bas de laine
Elle est fille de joie
Elle est faite de peine
Les heures défilent
Et elle, elle se démène

Sa vie c’est une rengaine
De chagrins de joies de peines
Sa vie cette ritournelle défile
Et elle ne fait que passer

Elle est lassée
Fatiguée
N’en peut plus
Elle se laisse aller aller
Allez lancer les dés

Ce soir c’est pas son jour
Remballe ses dentelles
Ce soir c’est pas son jeu
Bye bye la clientèle
Ce soir c’est décidé
Elle se casse
Elle prend ses clefs
Ce soir c’est décidé
Quitte la ville
Dans son automobile
Pour aller où hein

Carmen habite en ville
Dort dîne travaille
Cogite en ville
Des occupations de citadine

Et quand on lui demande
Ce qu’elle fait
Elle répond jamais
Et quand on lui demande où elle est
Elle répond je ne sais

Elle habite en ville
Toujours pas trouvé de big Jim
Trimballe sa peau chagrine
Croise du chagrin
Trimballe sa peau bonne mine
Croise du serein
Reflets de ses humeurs
Reflètent à tout jamais
La couleur du temps qu’il fait

Elle est comme ça Carmen
On croit la connaître
On ne la connaît pas
Elle n’a jamais fréquenté le caté
Sait pas dire amen
Elle est comme ça Carmen
La ramène tout le temps
Jamais quand on l’attend
Avec sa petite gueule de printemps

Ce soir c’est pas son jour
Remballe ses dentelles
Ce soir c’est pas son jeu
Bye bye la clientèle
Ce soir c’est pas son jour
Remballe ses dentelles
Ce soir c’est pas son jeu
Bye bye la clientèle
Bye bye
Bye bye

HABIBI

Amore mio Stefano
Ma que bello
Ma que bello
L’amour toujours
Sur grand écran
C’est toujours grand
C’est toujours beau
Toujours servi
Sur un plateau
Mais sans lumière
Beau Stefano
Ton rôle amer
N’est pas jojo
Fais-toi ton film
Mais en solo
Je n’ai que faire
De ton ego

C’est la valse
Des adieux
Des départs
Silencieux
C’est la valse
Du prochain
Un type de
Genre humain 

Peter Peter
Made in love
C’est de l’encre alignée
Velours sur papier
Mais entre nous
De toi à moi
C’est du pipo
Peter

Peter regarde moi
Ce n’est pas comme ça
Tes belles paroles
Sur le cahier
Dans mes oreilles
N’ont pas sifflé
Adieu romance
Et volupté
Je tourne la page
C’est décidé

C’est la valse
Des adieux
Des départs
Silencieux
C’est la valse
Du prochain
Un type de
Genre humain 

Mon p’tit Benji
Mon Benjamin
C’est le déclic Perlimpinpin
Tu parles d’amour
Avec entrain
Tu parles tu causes
Tous les latins
Tu as toujours
Le mot de la fin
Tes rêves en bleu
Sans le décor
Mon p’tit Benji
Tu parles tu parles
Tu dors

C’est la valse
Des adieux
Des départs
Silencieux
C’est la valse
Du prochain
Un type de
Genre humain 

Habibi Naïm chéri
Car avec toi Inchallah
Tu chantes l’amour
Sur tous les toits
Mais dans tes bras
Je n’entends pas
Ces mots d’amour
Ces mots tout bas

C’est la valse
Des adieux
Des départs
Silencieux
C’est la valse
Du prochain
Un type de
Genre humain 

È il valzer degli addii
Delle partenze silenziose
È il valzer del vicino
Un tipo di genere umano

TARD DANS LA NUIT

Tard dans la nuit
Pas un chat
Pas un bruit
Dans la nuit je descends
Travelling permanent
Infini décor
Sans raccourci
Sans arrêt
Sans effet
Sans effort
Tout droit
Tout droit
Tout droit
Tout droit

Et toi
Je ne te vois pas
Dans ce train
Déjà loin
Tu dors
Et demain
Demain est un autre jour
Demain tu oublieras
Tu n’y penseras plus
Tu te reposeras

Si j’étais toi
Je dormirais
Je dormirais
Y’a qu’ça de vrai
Pendant ce temps-là
Moi je te parlerais
Je te parlerais
De ces images-là
Qui défilent

Demain tu n’y penseras plus
Cette nuit tu oublieras
À corps perdu
Tu dormiras
Tu vas te poser
Tout déposer
Tes sacs
Tes paquets
Négligemment
Sur le parquet
Tes sacs
Tes paquets
Négligemment
Sur le parquet

Si j’étais toi
Je dormirais
Je dormirais
Y’a qu’ça de vrai
Pendant ce temps-là
Moi je te parlerais
Je te parlerais
De ces images-là
Qui défilent

Si j’étais toi
Je dormirais
Je dormirais
Y’a qu’ça de vrai
Pendant ce temps-là
Moi je te parlerais
Je te parlerais
De ces images-là
Qui défilent

CANDEUR

Quand le doute s’installe
Je rêve de printemps
Légère insouciance
Léger le moment
Un mouvement idéal
Caressé par le vent

Je veux être une fleur
Là tout de suite sur le champ
Me plaire dans le bonheur
Pour qu’il dure plus longtemps

Je n’ai pas peur de l’heure
Je suis une fleur d’un temps
Que je vive que je meurs
Peu importe finalement

Compte à rebours
C’est le moment
Faut faire avec
Avec le temps
Tout m’indiffère
Sauf le présent

Quand le doute s’emballe
Prend sa place, s’étale
Je l’accueille, je l’invite
Au plus grand des moments
Embrasser l’univers
Comme passion comme passe temps

Je rêve de candeur
Rien n’égale ce moment
Pour une heure, pour la vie
Peu importe finalement
Je n’ai pas peur de l’heure
Je suis une fleur d’un temps
Que je vive que je meurs
Je suis une fleur des champs

Compte à rebours
C’est le moment
Faut faire avec
Avec le temps
Tout m’indiffère
Sauf le présent

Je veux être une fleur
Là tout de suite
Sur le champ
Là tout de suite
Sur le champ
Là tout de suite sur le champ

Compte à rebours
C’est le moment
Faut faire avec
Avec le temps
Tout m’indiffère
Sauf le présent

CERVEAU KING

Il n’en fait qu’à sa tête
Je hais ses idéaux
Chaque jour est une fête
Je le hais c’en est trop
Mon cerveau est un king
Son prénom c’est Pacha
Il se croit tout permis
Il édicte la loi
Il s’étale en largeur
Il se donne tous les droits
Il répand ses humeurs
Après tout c’est le roi

Ce héros du mental
Me nargue c’en est trop
Quand je deviens légère
Il débarque au galop
Pollue mon atmosphère
Avec ses gros sabots
Il va me rendre dingue
Me réduire en morceaux
Transformée en poussière
Envolée aussitôt
Ma pensée toute entière
N’a plus le dernier mot

La machine infernale 
Dites-moi vous connaissez
Les neurones en cavale
En êtes-vous prisonnier

Monsieur aurait-il peur
De se laisser aller
Au regard extérieur
Aux avis nuancés
Pourquoi tant de raideur
Vraiment c’est insensé
Allons réveillez-vous
Voyez le bon coté
Si Monsieur est d’humeur
Je peux lui conseiller
Un pacte de douceur
De première qualité

La machine infernale 
Dites-moi vous connaissez
Les neurones en cavale
En êtes-vous prisonnier

Dans ses heures bancales
Je vais lui injecter
De l’amour en pagaille
À tout faire renverser
Il va je le connais
Vouloir livrer bataille
Mais l’amour je le sais
Ne lui veut pas de mal
Mais l’amour je le sais
Se moque des représailles
C’est pourquoi en effet
Il n’a pas de rival

La machine infernale 
Dites-moi vous connaissez
Les neurones en cavale
En êtes-vous prisonnier
Avez-vous un remède
Ou encore une idée
Une solution durable
Pour cesser de penser

MANIÈRE

Tes manies
Tes manières
Tes reproches
Somnifère
Tes coups durs
Tes coups bas
En veux-tu en voilà
Tes insultes
Je n’en veux pas
Je suis ta cible bien visée
Dans ta tête obstinée
Je t’en prie arrête là
Tes humeurs
Je n’aime pas ça

Tu t’agites
Tu te perds
Tu ne fais que défaire
Je suis lasse
Je m’en vais
Ça commence à bien faire
Je suis ta cible j’ai compris
Je ne suis pas sourde mon chéri
Je t’en prie arrête là
Tes humeurs
Je n’aime pas ça 

Excuse-moi mon joli
Pas d’humeur aujourd’hui
Non pas d’humeur aujourd’hui
À pleurer sur ta vie

Tes manies
Tes mystères
Tes reproches
Exemplaires
Tes transferts
Tes blabla
En veux-tu en voilà
Tes insultes
Je n’en veux pas
Je suis ta cible
Bien visée
Dans ta tête obstinée
Je t’en prie arrête là
Tes humeurs
Je n’aime pas ça

Oui ok c’est reparti
Je t’écoute mon joli
Allez ne te gêne pas
Derniers mots
Dernière fois
Je suis ta cible
J’ai compris
Je ne suis pas sourde mon chéri
Je t’en prie arrête là
Tes reproches
Pas pour moi

Excuse-moi mon joli
Pas d’humeur aujourd’hui
Non pas d’humeur aujourd’hui
À pleurer sur ta vie

SAUVE

Ton amour ton regret
Tes remords tatoués
Dans ta vie aujourd’hui
Il y a comme un fossé
Son sourire ses regards
Chaque nuit tu les vois
Au réveil c’est un fait
Tu es seule patatra

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus
Que veux-tu c’est comme ça
Ton amour révolu 

Tout s’arrête brusquement
Curieuse et tout fout le camp
Absence derniers instants
Coeur vide complètement
Adieu bonjour tes rêves
Adieu bonjour la vie
Cavalier seule seule tu te replis

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus
Que veux-tu c’est comme ça
Ton amour révolu 

Parfois tu te dis ça c’est pour lui
Il va aimer je le vois d’ici
Mais tu remballes tout ton élan
Tu n’as pas le coeur sensiblement
Tu rembobines ton spontané
Couleur en fête c’est dépassé
Sauve qui peut sauf que toi
Sauve qui peut sauf que toi
Sauve qui peut sauf que toi
Sauve qui peut sauf que toi

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus
Que veux-tu c’est comme ça
Ton amour révolu 

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus
Révolu 

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus

L'AIR DU TEMPS

Dans ce trolley
Parmi les gens
Moi je voyage
Pour passer le temps
Paroles en l’air
Dans l’air du temps
Sont plus légères finalement

Je ne sais plus où j’ai la tête
Je ne sais plus où va le vent
Je ne sais plus ce qui m’entête
Je ne sais plus pour un moment

Je ris je ne sais plus
Je pleure je ne sais plus
Je vis je ne sais plus
Je meurs je ne sais plus

Je ris je pleure
De mes tourments
En sol majeur passionnément
Je suis majeure
Avec le temps
J’ai peine à croire aux sentiments

Je ne sais plus où j’ai la tête
Je ne sais plus où va le vent
Je ne sais plus ce qui m’entête
Je ne sais plus pour un moment

J’entends encore
Là-bas au loin
Un bruit qui court
Je n’en sais rien
Je suis d’accord
Ou plus ou moins
Je ne sais plus
Je n’entends plus rien

Je ris je pleure
De mes tourments
En sol majeur passionnément
Je suis majeure
Avec le temps
J’ai peine à croire aux sentiments

Je ne sais plus où j’ai la tête
Je ne sais plus où va le vent
Je ne sais plus ce qui m’entête
Je ne sais plus pour un moment

Je ne sais plus où j’ai la tête
Je ne sais plus où va le vent
Je ne sais plus en tête à tête
Je ne sais plus pour un moment

Je ris je pleure
Non je ne sais plus 

PERLE

Pleure encore
Beau trésor
Tout ton soûl
Et encore
Pleure encore
Laisse couler
La détresse
Cette beauté
Pleure encore
Ma jolie

Perle d’eau
Perle douce
Sur ta peau
Jolie pluie
Le silence
D’une larme
Est un cri
Infini

Pleure encore
Et encore
Ces années
À te taire
Et encore
Et encore

Tes regrets
Tes chimères
Aujourd’hui tu le sais
Est un jour salutaire

Perle rare
Perle fine
Sur ta joue
Ma chérie
Le salé
D’une larme
A le goût
De la vie

Pleure encore
Et encore
Tu souris
Ma jolie
Dans tes yeux une lueur
Comme un hymne à la vie
La voilà l’étincelle
Elle n’est jamais partie

Perle d’or
Perle d’eau
Perle d’âme
Et sans mot
Le non dit
D’une larme
Est un réel
Cadeau

Perle d’eau
Perle douce
Sur ta peau
Jolie pluie
Le silence
D’une larme
Est un cri
Infini

La voilà l’étincelle
Elle n’est jamais partie

Perle d’or
Perle d’eau
Perle d’âme
Et sans mot
Le non dit
D’une larme
Cadeau

SANS NUAGE

Je suis vos regards
Je bois vos paroles
Je vis quelque part
Entre vous et personne

Serait-ce un hasard
Une pluie d’automne
Un désir bonsoir
Qui soudain s’envole

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Un ciel sans ses nuages
A rempli la maison
J’admire ce paysage
D’amour et d’abandon

La lumière se fait belle
De jour comme de nuit
Saisir l’insaisissable
En plein coeur de l’oubli

Dans votre regard…

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Mon dieu tout cet espace
Ce goût de l’infini
Du calme et de la place
Au coeur du ressenti

Je suis vos regards
Je bois vos paroles
Je vis quelque part
Entre vous et personne
Dans votre regard…

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Sur vos lèvres je devine
Je vois un beau ciel bleu
Votre visage s’illumine
Je ne jure que par vos yeux

Serait-ce un hasard
Une pluie d’automne

CARMEN

Elle s’appelle Carmen
Seule elle se démène
Avec ses silences
Ses mystères
Ses bas de laine
Elle est fille de joie
Elle est faite de peine
Les heures défilent
Et elle, elle se démène

Sa vie c’est une rengaine
De chagrins de joies de peines
Sa vie cette ritournelle défile
Et elle ne fait que passer

Elle est lassée
Fatiguée
N’en peut plus
Elle se laisse aller aller
Allez lancer les dés

Ce soir c’est pas son jour
Remballe ses dentelles
Ce soir c’est pas son jeu
Bye bye la clientèle
Ce soir c’est décidé
Elle se casse
Elle prend ses clefs
Ce soir c’est décidé
Quitte la ville
Dans son automobile
Pour aller où hein

Carmen habite en ville
Dort dîne travaille
Cogite en ville
Des occupations de citadine

Et quand on lui demande
Ce qu’elle fait
Elle répond jamais
Et quand on lui demande où elle est
Elle répond je ne sais

Elle habite en ville
Toujours pas trouvé de big Jim
Trimballe sa peau chagrine
Croise du chagrin
Trimballe sa peau bonne mine
Croise du serein
Reflets de ses humeurs
Reflètent à tout jamais
La couleur du temps qu’il fait

Elle est comme ça Carmen
On croit la connaître
On ne la connaît pas
Elle n’a jamais fréquenté le caté
Sait pas dire amen
Elle est comme ça Carmen
La ramène tout le temps
Jamais quand on l’attend
Avec sa petite gueule de printemps

Ce soir c’est pas son jour
Remballe ses dentelles
Ce soir c’est pas son jeu
Bye bye la clientèle
Ce soir c’est pas son jour
Remballe ses dentelles
Ce soir c’est pas son jeu
Bye bye la clientèle
Bye bye
Bye bye

HABIBI

Amore mio Stefano
Ma que bello
Ma que bello
L’amour toujours
Sur grand écran
C’est toujours grand
C’est toujours beau
Toujours servi
Sur un plateau
Mais sans lumière
Beau Stefano
Ton rôle amer
N’est pas jojo
Fais-toi ton film
Mais en solo
Je n’ai que faire
De ton ego

C’est la valse
Des adieux
Des départs
Silencieux
C’est la valse
Du prochain
Un type de
Genre humain 

Peter Peter
Made in love
C’est de l’encre alignée
Velours sur papier
Mais entre nous
De toi à moi
C’est du pipo
Peter

Peter regarde moi
Ce n’est pas comme ça
Tes belles paroles
Sur le cahier
Dans mes oreilles
N’ont pas sifflé
Adieu romance
Et volupté
Je tourne la page
C’est décidé

C’est la valse
Des adieux
Des départs
Silencieux
C’est la valse
Du prochain
Un type de
Genre humain 

Mon p’tit Benji
Mon Benjamin
C’est le déclic Perlimpinpin
Tu parles d’amour
Avec entrain
Tu parles tu causes
Tous les latins
Tu as toujours
Le mot de la fin
Tes rêves en bleu
Sans le décor
Mon p’tit Benji
Tu parles tu parles
Tu dors

C’est la valse
Des adieux
Des départs
Silencieux
C’est la valse
Du prochain
Un type de
Genre humain 

Habibi Naïm chéri
Car avec toi Inchallah
Tu chantes l’amour
Sur tous les toits
Mais dans tes bras
Je n’entends pas
Ces mots d’amour
Ces mots tout bas

C’est la valse
Des adieux
Des départs
Silencieux
C’est la valse
Du prochain
Un type de
Genre humain 

È il valzer degli addii
Delle partenze silenziose
È il valzer del vicino
Un tipo di genere umano

tard dans la nuit

Tard dans la nuit
Pas un chat
Pas un bruit
Dans la nuit je descends
Travelling permanent
Infini décor
Sans raccourci
Sans arrêt
Sans effet
Sans effort
Tout droit
Tout droit
Tout droit
Tout droit

Et toi
Je ne te vois pas
Dans ce train
Déjà loin
Tu dors
Et demain
Demain est un autre jour
Demain tu oublieras
Tu n’y penseras plus
Tu te reposeras

Si j’étais toi
Je dormirais
Je dormirais
Y’a qu’ça de vrai
Pendant ce temps-là
Moi je te parlerais
Je te parlerais
De ces images-là
Qui défilent

Demain tu n’y penseras plus
Cette nuit tu oublieras
À corps perdu
Tu dormiras
Tu vas te poser
Tout déposer
Tes sacs
Tes paquets
Négligemment
Sur le parquet
Tes sacs
Tes paquets
Négligemment
Sur le parquet

Si j’étais toi
Je dormirais
Je dormirais
Y’a qu’ça de vrai
Pendant ce temps-là
Moi je te parlerais
Je te parlerais
De ces images-là
Qui défilent

Si j’étais toi
Je dormirais
Je dormirais
Y’a qu’ça de vrai
Pendant ce temps-là
Moi je te parlerais
Je te parlerais
De ces images-là
Qui défilent

CANDEUR

Quand le doute s’installe
Je rêve de printemps
Légère insouciance
Léger le moment
Un mouvement idéal
Caressé par le vent

Je veux être une fleur
Là tout de suite sur le champ
Me plaire dans le bonheur
Pour qu’il dure plus longtemps

Je n’ai pas peur de l’heure
Je suis une fleur d’un temps
Que je vive que je meurs
Peu importe finalement

Compte à rebours
C’est le moment
Faut faire avec
Avec le temps
Tout m’indiffère
Sauf le présent

Quand le doute s’emballe
Prend sa place, s’étale
Je l’accueille, je l’invite
Au plus grand des moments
Embrasser l’univers
Comme passion comme passe temps

Je rêve de candeur
Rien n’égale ce moment
Pour une heure, pour la vie
Peu importe finalement
Je n’ai pas peur de l’heure
Je suis une fleur d’un temps
Que je vive que je meurs
Je suis une fleur des champs

Compte à rebours
C’est le moment
Faut faire avec
Avec le temps
Tout m’indiffère
Sauf le présent

Je veux être une fleur
Là tout de suite
Sur le champ
Là tout de suite
Sur le champ
Là tout de suite sur le champ

Compte à rebours
C’est le moment
Faut faire avec
Avec le temps
Tout m’indiffère
Sauf le présent

CERVEAU KING

Il n’en fait qu’à sa tête
Je hais ses idéaux
Chaque jour est une fête
Je le hais c’en est trop
Mon cerveau est un king
Son prénom c’est Pacha
Il se croit tout permis
Il édicte la loi
Il s’étale en largeur
Il se donne tous les droits
Il répand ses humeurs
Après tout c’est le roi

Ce héros du mental
Me nargue c’en est trop
Quand je deviens légère
Il débarque au galop
Pollue mon atmosphère
Avec ses gros sabots
Il va me rendre dingue
Me réduire en morceaux
Transformée en poussière
Envolée aussitôt
Ma pensée toute entière
N’a plus le dernier mot

La machine infernale 
Dites-moi vous connaissez
Les neurones en cavale
En êtes-vous prisonnier

Monsieur aurait-il peur
De se laisser aller
Au regard extérieur
Aux avis nuanacés
Pourquoi tant de raideur
Vraiment c’est insensé
Allons réveillez-vous
Voyez le bon coté
Si Monsieur est d’humeur
Je peux lui conseiller
Un pacte de douceur
De première qualité

La machine infernale 
Dites-moi vous connaissez
Les neurones en cavale
En êtes-vous prisonnier

Dans ses heures bancales
Je vais lui injecter
De l’amour en pagaille
À tout faire renverser
Il va je le connais
Vouloir livrer bataille
Mais l’amour je le sais
Ne lui veut pas de mal
Mais l’amour je le sais
Se moque des représailles
C’est pourquoi en effet
Il n’a pas de rival

La machine infernale 
Dites-moi vous connaissez
Les neurones en cavale
En êtes-vous prisonnier
Avez-vous un remède
Ou encore une idée
Une solution durable
Pour cesser de penser

MANIÈRE

Tes manies
Tes manières
Tes reproches
Somnifère
Tes coups durs
Tes coups bas
En veux-tu en voilà
Tes insultes
Je n’en veux pas
Je suis ta cible bien visée
Dans ta tête obstinée
Je t’en prie arrête là
Tes humeurs
Je n’aime pas ça

Tu t’agites
Tu te perds
Tu ne fais que défaire
Je suis lasse
Je m’en vais
Ça commence à bien faire
Je suis ta cible j’ai compris
Je ne suis pas sourde mon chéri
Je t’en prie arrête là
Tes humeurs
Je n’aime pas ça 

Excuse-moi mon joli
Pas d’humeur aujourd’hui
Non pas d’humeur aujourd’hui
À pleurer sur ta vie

Tes manies
Tes mystères
Tes reproches
Exemplaires
Tes transferts
Tes blabla
En veux-tu en voilà
Tes insultes
Je n’en veux pas
Je suis ta cible
Bien visée
Dans ta tête obstinée
Je t’en prie arrête là
Tes humeurs
Je n’aime pas ça

Oui ok c’est reparti
Je t’écoute mon joli
Allez ne te gêne pas
Derniers mots
Dernière fois
Je suis ta cible
J’ai compris
Je ne suis pas sourde mon chéri
Je t’en prie arrête là
Tes reproches
Pas pour moi

Excuse-moi mon joli
Pas d’humeur aujourd’hui
Non pas d’humeur aujourd’hui
À pleurer sur ta vie

SAUVE

Ton amour ton regret
Tes remords tatoués
Dans ta vie aujourd’hui
Il y a comme un fossé
Son sourire ses regards
Chaque nuit tu les vois
Au réveil c’est un fait
Tu es seule patatra

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus
Que veux-tu c’est comme ça
Ton amour révolu 

Tout s’arrête brusquement
Curieuse et tout fout le camp
Absence derniers instants
Coeur vide complètement
Adieu bonjour tes rêves
Adieu bonjour la vie
Cavalier seule seule tu te replis

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus
Que veux-tu c’est comme ça
Ton amour révolu 

Parfois tu te dis ça c’est pour lui
Il va aimer je le vois d’ici
Mais tu remballes tout ton élan
Tu n’as pas le coeur sensiblement
Tu rembobines ton spontané
Couleur en fête c’est dépassé
Sauve qui peut sauf que toi
Sauve qui peut sauf que toi
Sauve qui peut sauf que toi
Sauve qui peut sauf que toi

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus
Que veux-tu c’est comme ça
Ton amour révolu 

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus
Révolu 

Ton amour il n’est pas
Ton amour il n’est plus

L'AIR DU TEMPS

Dans ce trolley
Parmi les gens
Moi je voyage
Pour passer le temps
Paroles en l’air
Dans l’air du temps
Sont plus légères finalement

Je ne sais plus où j’ai la tête
Je ne sais plus où va le vent
Je ne sais plus ce qui m’entête
Je ne sais plus pour un moment

Je ris je ne sais plus
Je pleure je ne sais plus
Je vis je ne sais plus
Je meurs je ne sais plus

Je ris je pleure
De mes tourments
En sol majeur passionnément
Je suis majeure
Avec le temps
J’ai peine à croire aux sentiments

Je ne sais plus où j’ai la tête
Je ne sais plus où va le vent
Je ne sais plus ce qui m’entête
Je ne sais plus pour un moment

J’entends encore
Là-bas au loin
Un bruit qui court
Je n’en sais rien
Je suis d’accord
Ou plus ou moins
Je ne sais plus
Je n’entends plus rien

Je ris je pleure
De mes tourments
En sol majeur passionnément
Je suis majeure
Avec le temps
J’ai peine à croire aux sentiments

Je ne sais plus où j’ai la tête
Je ne sais plus où va le vent
Je ne sais plus ce qui m’entête
Je ne sais plus pour un moment

Je ne sais plus où j’ai la tête
Je ne sais plus où va le vent
Je ne sais plus en tête à tête
Je ne sais plus pour un moment

Je ris je pleure
Non je ne sais plus